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Test : Nova Ion 7 Light (EN-B) — la polyvalente qui aime bouger vite

Pour qui, pour quoi ?

La Nova Ion 7 Light vise le pilote progression à crosseur qui veut une aile simple au sol, efficace en thermique et capable de filer droit en transitions, sans basculer dans la catégorie “B+ exigeante”. Version allégée de la Ion 7, elle conserve l’ADN “sécurité tolérante / performance utile” avec un vrai bonus côté volume et portage — parfait pour nos spots de Suisse Normande (Clécy), mais aussi les sites côtiers Commes, Carolles, Granville.

Quelques chiffres parlants

  • Ex. taille XXS : 21,4 m², PTV 55–85 kg, 3,6 kg (≈ –600 g vs standard).

  • À titre de repère : Supair Leaf 3 XS (20,5 m²) 3,2 kg / PTV 50–70 ; Advance Epsilon DLS 22 (22 m²) 3,65 kg. Ces données montrent le positionnement “light sans extrême” : on gagne en portage et compacité, tout en restant dans une construction sérieuse.


Au décollage : une légèreté qui change tout

Peu de suspentes basses = préparation simplifiée. La voile respire à la mise en pression, monte régulière, sans emballement. Sa masse contenue permet des gonflages face voile avec 5 km/h seulement  — un vrai plus quand on vise les premières brises à Commes ou les matins calmes sur les hauteurs de Clécy.

Par vent plus soutenu (≈20 km/h), la montée reste progressive à condition de se replacer proprement. Le bord d’attaque à joncs circulaires (“Mid cell link”) garde la forme et autorise une amplitude aux avants confortable : il faut tirer franchement pour déformer le bord d'attaque. Résultat : contrôle fin au gonflage, même quand ça pousse.


En vol : rendement propre et lecture d’air claire

Thermiques faibles

Commandes légères au contact, qui se raffermissent vers le milieu de débattement. En virage, la Ion 7 Light prend un peu de roulis mais de manière prévisible : le virage se coordonne naturellement sur les trois axes. Le nouveau dessin de voûte et la gestion du cône de suspentage apportent une stabilité globale supérieure aux anciennes générations de Ion.

Maniabilité : on la situerait entre Advance Epsilon DLS et Supair Leaf 3, avec un petit air de Skywalk Arak Air côté ressenti. Traduction : précise sans être nerveuse, efficace pour monter propre dans le petit.

Conditions toniques

Bonne amortie en tangage, la voile mord la masse d’air et reprend sa vitesse sans “buter” dans les rafales. Déformations limitées et homogènes sur l’envergure, ce qui contient les retours en tangage. L’information passe très bien dans les commandes : on lit facilement ce que prépare la masse d’air — utile dans les thermiques cassés de printemps à Clécy.

Les bouts d’aile se montrent résistants à la fermeture (parenté avec la Mentor 7). Sur fermetures provoquées, cap bien tenu ; la réouverture se fait progressive en deux temps, limitant les à-coups. C’est rassurant quand on vole milieu de fourchette dans du vivant.


Vitesse & plané : une EN-B qui fait la course

  • Bras hauts : dans la moyenne de la catégorie (~36 km/h).

  • Premier barreau : on passe autour de 44 km/h avec tenue de cap saine.

  • Plein accélérateur : environ 54 km/htrès haut pour une EN-B, de quoi soigner les transitions et ressortir du situation difficile.

Pour ceux qui pilotent aux arrières accéléré, les élévateurs “XC Risers” valent le coup : appuis plus lisibles et contrôle efficace du profil. Avec les élévateurs standard, le pilotage C reste faisable mais un peu plus “souple”.


Basses vitesses, spirales, grandes oreilles

  • Bas régime : décro progressif par les wing-tips d’abord ; pratique pour reposes au déco ou posés courts sur top-landing à Houlgate.

  • Spirale : entrée graduelle ; neutralité trouvée tard (≈80° d’inclinaison) avec bon appui sellette, ce qui laisse de la marge au pilote. La sortie se fait sans surprise (elle rend un peu plus d’un tour).

  • Grandes oreilles : faciles, stables même accélérées, réouverture autonome et progressive.


Durabilité & équipement

Nova a une réputation solide côté longévité sur ses tissus light. L’allègement est raisonné : on gagne ~600 g et beaucoup de volume sans tomber dans l’ultra-minimalisme. Pour voyager, tout rentre dans un sac ~70 L avec une sellette cocon compacte — pratique pour les randos au Pain de Sucre (Suisse Normande) ou un week-end van à la montagne.


Tailles, PTV et repères utiles

  • Exemple XXS (21,4 m²) : 55–85 kg. Testée autour de 70 kg de PTV avec un cocon NEO Stay Up 2, soit bas de fourchette recommandée par Nova (≈70–80 kg pour ce setup), offrant confort en thermique et lecture d’aile très lisible.

  • Conseil Normandie : pour les sites côtiers souvent laminaires et en Suisse Normande, milieu à haut de fourchette aide à garder de la vitesse et la pression au profil.

video https://www.youtube.com/watch?v=BmNw1BWl5VQ sur youtube

Verdict Parapente Mania

La Ion 7 Light coche nos cases “plaisir-sécurité-rendement” pour un pilote sortant d’école qui vole régulièrement, ou un confirmé qui veut une light sans concessions pour vol-rando et cross raisonnable. Points forts :

  • Gonflage facile et progressif (brises faibles → top).

  • Lecture d’aile claire, amortie juste où il faut.

  • Accélération de haut niveau dans la catégorie → transitions efficaces.

  • Compacité et poids contenus pour voyager et marcher.

À essayer absolument si vous hésitez entre Epsilon DLS, Leaf 3 ou une B light polyvalente : la Ion 7 Light met la barre très haut en vitesse utile et en finesse exploitable.


Envie de l’essayer en conditions normandes ?

Contactez Parapente Mania à Clécy en Normandie : on vous briefe sur le choix de taille, on se retrouve pour tester à Clécy ou Commes.

Bon vols — et à très vite au déco !

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