Quelques conseils pour choisir sa voile de parapente

La confiance

« Si je me dis que je n’ai pas peur c’est que j’ai peur »

On volera forcément mieux sous une aile si on a confiance en soit, en elle et en notre capacité a bien nous entendre. Chaque pilote à son curseur de confiance, relatif à son expérience ou sa personnalité. 

La voile n’est évidemment pas le seul vecteur d’un vol anxiogène, une masse d’air virulente ou une mauvaise prise de décision qui nous ramène à une basse altitude, peuvent être des exemples de situations anxiogènes mais si le pilote n’as pas confiance en sa voile alors ses décisions dans ces situations seront certainement mauvaises. 

On ira plus loin en confiance sous une EN A qu’en tremblant à la moindre secousse sous une EN C.

La tendance

« Je ne mangerai pas la pomme »

Les performances de certaines marques ou la popularité d’un modèle au décollage peuvent et vont forcément faire envie mais il faut rester lucide. Choisir une voile de son niveau, adaptée à sa pratique avec un comportement qui correspond à sa recherche de sensation et à son curseur de confiance, ne doit jamais être mis de côté pour une histoire de couleur, de mode ou de marque. 

Vous volez en EN B et vous voyez une bonne occasion de la grande sœur en EN C passée sur votre groupe de matériel d’occasion préféré et le vendeur habite dans votre quartier sur Paris. Cela donne forcément envie mais ce n’est pas un bon vecteur de changement de voile.

La pratique

« Du matériel adapté au volume d’heures « 

Il faut être réaliste sur sa pratique, un pilote qui vole très régulièrement avec un volume d’heures de vol conséquent, peut se permettre de voler sous une voile plus exigeante. Un pilote qui trouve difficilement le temps d’enfiler la sellette devrait garder plus de marge. L’experience est importante mais la fréquence de pratique l’est encore plus.

Ne pas s’empêcher de repasser dans une catégorie inférieure ! Si un pilote avait la chance de pratiquer plusieurs centaines d’heures par an et que son nouveau poste va lui faire passer à moins de 100 heures, alors revenir sous une voile moins exigeante est une bonne décision. 

En montagne, en plaine ou en bord de mer, on finit toujours par rencontrer une masse d’air changeante, imprévisible qui demandera d’être à 100% de ses capacités alors il ne faut pas penser que l’on peut se permettre une voile plus exigeante parce qu’on ne vole jamais dans des conditions toniques, ça arrivera forcément un jour et ce jour là plus qu’un autre il faudra avoir du matériel qui vous correspond.

Le plaisir

« Pourquoi tu souris ? Oh, pour rien… 🙂 »

Chaque pilote à des attentes différentes, certains vont adorer surfer le laminaire de bord de mer, d’autres vont vouloir dompter les thermiques de printemps ou se poser sur le carré rouge laissé au décollage. L’important c’est d’avoir vécu un bon vol, en sécurité, confortable, la tête remplie de belles images et de bons souvenirs et de rentrer à la maison avec un grand sourire.

J’espère que ces quelques conseils vous aideront à prendre les bonnes décisions et pour le guide technico-pratique je vous renvoi à notre article de 2019 Bien choisir son aile de parapente


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